Les cultures changent ; ce qui est bien est mal
J’ai ouvert un livre, impossible à refermer
J’ai mis des chaînes à un rêve, impossibles à enlever
Les souvenirs me hurlent, de vieux ados finis
Qui ont trouvés plus rassurants, d’échapper à leur vie
Et le vide me parle, tapis et constant,
La chance est relative à tous moments
Pleurs sur ta carrière ; ton ami mort
Ton avenir fade ; aucune raison n’est mauvaise pour pleurer
De nos jours ; on a tous besoin de pleurer
Les paroles partent ; les écrits décomposent
Le froid de mon ordinateur enfin me parle
Je martèle la tête, de mon téléphone portable
Joignant toujours cet utile au désagréable
Et le non sens reste et stagne
S’estompe, comme seule porte de sortie
Je n’avais pas besoin de cours d’économie
Pour comprendre que j’ai été vendu et acheté des millions de fois
Le savoir semble sinueux
On ne le cultive plus mais on le doute
« Tu n’iras nulle part sans diplôme »
C’est vrai ; mais ce monde ne va nulle part de toute façon
Diplôme en main ; complaisons-toi dans l’échec
Vivre, au fond, c’est savoir se démerder
Et le non sens ; sans cesse, reste et stagne
De nos jours ; on a tous besoin de pleurer
Une job de merde, ou bien l’école
Comme seule alternative, ce mur d’incertitude
Qui s’effondre ? Qui se fera écraser sous le poids de ses dettes le prochain ?
Dites moi pourquoi l’éphémère, ne me quitte t-il pas ?
J’me suis plus teint les cheveux depuis des années
Je commence à avoir envie de rentrer
Allez pauvre con,
T’auras une job de merde de toute façon
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Quel bonheur de les retrouver, fidèles jusqu'au bout des ongles à ce qui fait des Vulgaires Machins ce qu'ils sont. "Qui met de l'acide dans mon eau potable?" Devine... Paul Taillon
Taking cues from Midwestern emo and early ’10 pop punk, this Leeds, UK outfit are full of heart— not to mention hooks. Bandcamp New & Notable Sep 21, 2022