1. |
Le printemps se dresse
02:50
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On beurre une autre couche
De nos propres prières
Notre bois mort de souche
Qui pourri cette terre.
On jasait de l'assainissement des finances publiques, mais pas de nos rivières
Les veines de pétrole
Piquées de partout
S'arriment à ces larmes
Qui accostent mes joues
Ya pas d'autochtones dans ma vitre, juste une clameur, quand le prix du baril chute
J'pense que j'vis dans le ciment
Le cœur encabané
La grande noirceur au ventre
La bouche pleine de péchés
Je mobilise ma fierté, mais elle me répugne
J'pense que j'la dégoûte
J'lui vends que j'suis impuissant
J'pense qu'on vit dans le ciment
Le cœur encabané
La noirceur à nos portes
L'austérité en bouche
Apeurés par des chiffres
Qui quantifient nos rêves
Mais ce qu'on a pas compris
C'est que la vie se résume à se battre sans cesse,
pas juste l'instant d'un printemps
J'ai rêvé qu'on déconstruisait,
Tout ce qu'on est et ce qu'on était
Qu'on cessait de glorifier les riches
c'mode de vie où l'amour striche
Qu'on racontait à qui le veut bien nos légendes
Où nos forêts nous faisaient apprendre
Qu'un pied-de-vent peut changer un homme
Parfois, j'rêve que le printemps se dresse
Et le printemps se dresse
Et le printemps se dresse
Sans dieu, ni maître, ni bourgeon
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2. |
Ma scolarité déficiente
02:01
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J'fixe mes mains
Bonnes à rien,
De 8 heures de vie gaspillée
Le malheur gronde
Je l'attends, je l'ai mérité
Et le corps transi de stress
On me borde, on m'asphyxie de tendresse
Une autre nuit que je ne dormirai pas
On a rempli mes cahiers de notes tristes
Maintenant, même mon sommeil se veut productif
Ma vie de papier manque de mots
Pour peaufiner mes idéaux
J'essaie de gratter l’horizon d’un instant
Mais je goûte la honte
De pas être fou
Et étudier pour prouver à des gens
Que j'suis prêt à tout pour eux, pour vendre mon temps
Finir engourdis de bonheur comme mes parents
Dans ces certitudes que crée l'argent
J'aime travailler, mais pas être travaillant
Ma vie de papier manque de mots
Pour peaufiner mes idéaux
Et quand ton âme te tourne le dos
Tu t’engouffre dans les métros
T'essaies de gratter l’horizon d’un instant
Savoure la honte d'être un peu fou,
Des rêves de kids au bout des doigts,
Juste un verre de haut.
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3. |
Caro (Cover d'Imodium)
02:19
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4. |
Scotché - Pré prod 2014
04:03
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Ça fait 9 mois que tu déprimes,
Même si le monde entier te faisait signe
Tu ne bougerais pas, tu te sens à bout
On s'entend réprimer, sous un œil de glace
Chaque courbe d’une envie
D’une vie au loin
Loin de Montréal
Le soleil nous plombe de tout son plomb
La banquise fond et suis au même rythme ; nos espoirs
À peine matures
On a compris trop tôt
Chaque espèce qui s'éteint
Et la chaleur ambiante fleurissante semble nous accuser de tous les torts possibles de demain
Et je reste positif, mais ne tâte que du vide,
Que des miracles morts, sous des milliards de pieds
Je veux croire en l'amour, je veux croire tellement fort alors je reste pris, pris dans tes bras
On caresse les cercles vicieux
De nos amis insoucieux
On se questionne; transis par la peur sale de nos doutes
Bien lotis de ces choses qu’on ne sait vouloir
Quand la neige chaude de janvier nous glace d’effroi ;
On pleure d’envie
On cherche du sens, mais on ne trouve rien
Et je reste positif, mais ne tâte que du vide,
Des pouls malades de pensées noires et de débats fades
Je veux croire en l’amour, je veux croire tellement fort
Alors, je reste pris, pris dans tes bras
Si chaque geste promettait autre chose qu’une aurore un peu moins sombre pour nos enfants
Si on gagnait un peu plus souvent, si le mur politique était un peu moins gris
Si on avait d'autres rôles que ceux de bourgeois pauvres et aigris
Je veux croire en l’amour, je veux croire tellement fort
Alors, je reste pris, pris dans tes bras
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5. |
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6. |
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Esquisse encore des éloges sur mes lèvres
L’automne ne promet rien que de la nostalgie
La pluie s’enlace si bien à nos cernes
Je ne veux plus croire, mais je rêve encore
Laisse-moi me briser, me perdre,
Peut-être qui est pas trop tard
J’attends le prochain bris de van, le prochain nuage noir
Une autre brosse,
Une autre journée de job,
On n’ose plus fuir
Je sais que j’ai rien de plus précieux que les souvenirs
Et ces amis plus longs qu’un soupir
Quand la nuit ne porte plus conseil
Quand l’on redoute, chaque réveil
Je regarde les étoiles, je regarde les étoiles
J’ai besoin de croire
Respire l’éphémère
Souris un peu tant qu’on le peut encore
Ma plus grande peur c’est d’oublier
Les journées sont un prologue triste à mes soirées
Mais ce monde est trop vaste, ma vie trop courte pour pleurer
Quand la nuit ne porte plus conseil
Quand l’on redoute, chaque seconde, de la veille
Je regarde les étoiles,
Regardes tu les étoiles ?
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7. |
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Tu ferais peur à ma mère
La belle bedaine de bière
Le punk c'est une grosse Pabst
D'l'attitude, du sarcasme
Grosse barbe, veste de jeans. Cœur de cuir.
Tu chante tes leçons de vie
Tu discute ton ennuie, et de ton cœur aussi
Le monde c'est une grosse farce
T'as pris mon 50 piastres
Grosse barbe, veste de jeans. Cœur de cuir.
J'ai le cynisme pris dans gorge
J'cris pour le faire sortir
T'as de cynisme pris dans gorge
Tu cris pour t'en sortir
Grosse barbe, veste de jeans. Cœur de cuir.
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8. |
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9. |
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Assis du haut de son trône de glace
La star, esquisse une tite grimace
Yé pas content son royaume fond
Puis ya le cancer du colon
Ya donné aux riches depuis des siècles
Le raciste est rendu vedette
Y peuvent bin sécher les musulmans
Y'auront pas de cadeau au ramadan
Puis si t'as le malheur d'être juif
T'auras même pas une tite orange
Pi si t'es né en Syrie
T'auras même pas de masque à gaz
Père Noël c'tun salaud.
J'prendrais son traîneau, pi j'y crisserais dans l'eau
J'brûlerais sa barbe au butane
J'enterrais son gros ventre
Sous les cossins qu'y a fait vendre
J'l'e flageolerais à coup de guirlandes
J'y collerais des canes dans face
J'l'inscrirais à qui perd gagne
J'y collerais la quéquette sur la glace
Si y'en a qu'y'ont des jouets, puis que d'autres crèvent sous le plastique
C'est surement pas à cause de convergences noëliques
Père Noël c'tun salaud.
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10. |
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Les cultures changent ; ce qui est bien est mal
J’ai ouvert un livre, impossible à refermer
J’ai mis des chaînes à un rêve, impossibles à enlever
Les souvenirs me hurlent, de vieux ados finis
Qui ont trouvés plus rassurants, d’échapper à leur vie
Et le vide me parle, tapis et constant,
La chance est relative à tous moments
Pleurs sur ta carrière ; ton ami mort
Ton avenir fade ; aucune raison n’est mauvaise pour pleurer
De nos jours ; on a tous besoin de pleurer
Les paroles partent ; les écrits décomposent
Le froid de mon ordinateur enfin me parle
Je martèle la tête, de mon téléphone portable
Joignant toujours cet utile au désagréable
Et le non sens reste et stagne
S’estompe, comme seule porte de sortie
Je n’avais pas besoin de cours d’économie
Pour comprendre que j’ai été vendu et acheté des millions de fois
Le savoir semble sinueux
On ne le cultive plus mais on le doute
« Tu n’iras nulle part sans diplôme »
C’est vrai ; mais ce monde ne va nulle part de toute façon
Diplôme en main ; complaisons-toi dans l’échec
Vivre, au fond, c’est savoir se démerder
Et le non sens ; sans cesse, reste et stagne
De nos jours ; on a tous besoin de pleurer
Une job de merde, ou bien l’école
Comme seule alternative, ce mur d’incertitude
Qui s’effondre ? Qui se fera écraser sous le poids de ses dettes le prochain ?
Dites moi pourquoi l’éphémère, ne me quitte t-il pas ?
J’me suis plus teint les cheveux depuis des années
Je commence à avoir envie de rentrer
Allez pauvre con,
T’auras une job de merde de toute façon
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