Nouveau rapport de collusion On ouvre une autre commission Même si l’opinion publique parle Ya aucunes briques juste un fanal Ya juste des mots Pour se remettre en question, déplorer les cancers Pour avoir plus que nécessaire, pour cette impuissance, même sincère J’me sens comme un oiseau, tombé de son nid J’trouve pu de sens à la vie, je fixe le ciel et je gémis Dégoûté d’être ici… Cette bulle de vide est mon lit de mort, Les contradictions, Me poussent à bout J’ai les yeux pleins d’eau Les veines qui tremblent Je veux que mon monde change La gorge en feu Je souhaite m’arracher les yeux Oui, j’ai les yeux pleins d’eau Les contradictions, Me poussent à bout J’ai les yeux pleins d’eau Une gauche en fractions Le privé est partout Prends un numéro... L’attente va être longue T’as pas fini de pleurer

Tanné des rats qui veulent ronger le navire, En espérant peut-être le voir couler Tanné de l’ennuie, comme unique certitude Tanné de mon désir de m’ennuyer Cerné par la fatigue Fatigué d’être cerné J’ai besoin de shows, de repartir en tournée Mais la scène est morte, on a crié tout seul À travers notre confort hésitant Le bonheur me fait mal Comme unique exception Le bonheur me fait mal Son incompréhension J’ai de l’amour sale en trop, un topo, dans ma peau Dans le trop plein d’amour propre et de rêves qui se démêlent, Bête, Égaré, l’air agar, je manque tous les trains, la gare est loin On dirait que si j’veux vivre d’art, va falloir j’vende un rein Ya pas de formules gagnantes Pour faire ce que l’on aime, en restant intègre, Et de l’argent en même temps L’agent, le bookeur, ou le con à la merch Ca c’est tout nous autres en même temps Le bonheur me fait mal Comme unique exception Le bonheur me fait mal Son incompréhension Je suis nostalgique d’hier comme de demain En espérant comprendre ce qui me lie si fort les mains Les « si tu veux tu peux », sont si loin dans mon dos Est-ce que j’ai honte de désirer l’idéal, l’exception? L’incertitude de l’avenir qui revient Le regard social face à ce qu’on fait de ses mains Les réers, la retraite, la routine Qui est l’exception? L’incertitude de l’avenir qui revient Le regard social face à ce qu’on fait de ses mains Les réers, la retraite, la routine Qui est l’exception? La société ne veut plus d’exception. Ce bonheur, n’est pas le miens Ne comble plus mon cœur J’ai envie de vivre Plus loin que le bout de mon nez J’ai envie de vivre Mais, j’ai aussi envie d’être aimé Je suis Mauvais Joueur Et le resterai

Jtécoeuré dme faire dire Que le cynisme est un roi Quand le royaume est en train de brûler Allez mets ton foulard noir Emmure-toi dans ton école Si tu veux être un tant entendu C’est le temps que le chaos décolle La ministre est questionnée Mais on se fout de toi si t’as pas de cheveux blancs C’est de notre avenir dont vous parlez Mais non, surprise on est pas questionné Dans l’opinion publique des machines ; des machines à Ipod qui ne connaissent rien et qui ne pensent qu’à la mode Jtécoeuré dme faire dire Que le cynisme est un roi Quand le royaume est en train de brûler Vous avez eu votre place Maintenant laissez nous parler Parce que bientôt, on va vous torsher Allez coupe dans l’éducation crée une classe sociale qui va voter pour toi Allez, donne-leur le nord du Québec Fait tout à court terme Allez, rempli leurs becs Ce choix de société, si fragile à nos pieds Cet égoïsme dont personne ne veut porter l’étendard Beaucoup plus doute de votre incohérence mais beaucoup moins doute de notre indifférence Jtécoeuré dme faire dire Que le cynisme est un roi Quand le royaume est en train de brûler Vous avez eu votre place Maintenant laissez nous parler Parce que bientôt, on va vous torsher Pour la GAMA, le PC, les cons contre l'avortement Les hausses de toutes sortes, l'abrutissement Les exemptions de taxes et les coupures en culture Le ciblage politique; trop d'enjeux face au futur J'ose croire que la cause, et la désobéisance civile Vaut bien encore; 2-3 heures de trafique

Est-ce que j’hallucine, Ou c’est normal? On abandonne la cause sociale On ose nous dire, de nous la fermer Quand c’est notre futur, avec lequel vous jouez Tant éloignés de la réalité La rhétorique est encore loi Comme les politiques réfractaires Des zélotes du lobbyisme Qui dirigent toutes les finances publiques Des erreurs justes, des erreurs La soif ne justifie rien Et on s’attend même pu à du changement On espère des politiques pour l’environnement On se fou de vos termes « responsables » Ou que t’appelle ça ; du développement durable Moi je sais que l’hiver est bien plus court Que la biodiversité se réduit tous les jours Que la brutalité policière, Devient une chose coutumière Pour instaurer une justice, qui avantage encore les plus riches Des erreurs justes, des erreurs La soif ne justifie rien Des erreurs justes, des erreurs Les faits sont devant nos yeux On courbe l’échine, face à un regard insidieux, Face au néo libéralisme On laisse s’éteindre, le collectif Et l’écart qui grandi entre les générations Trop de vieux qui sont encore moins aptes à voter que des enfants Ya tellement de différence, On a beaucoup plus de place dans le débat Face à l’horloge qui brûle Et la marchandisation de l’espoir qui sonne le glas Des erreurs justes, des erreurs Des erreurs, juste des erreurs La fin de ne justifie rien L'Hospice est un bureau de vote Je veux rêver plus que vous

J’ai de la merde dans la tête, de la suite dans les idées Les mêmes mots qui se répètent sans créativité Des toons de pub, des défaites, des éphètes éphémères Comme un semblant de café qui te laisse un goût amer J’ai de la merde dans la tête J’ai de la merde dans la gorge, plus rien à raconter Je me sens comme une volaille qu’on aurait trop shootée Des albums d’or, qui prônent la déchéance mentale Même le punk s’émiette en hypocrisie verbale J’ai de la merde dans la tête Je me cherche une raison d’être

Est-ce que j’hallucine, Ou c’est normal? On abandonne la cause sociale On ose nous dire, de nous la fermer Quand c’est notre futur, avec lequel vous jouez Tant éloignés de la réalité La rhétorique est encore loi Comme les politiques réfractaires des zélotes du lobbyisme Qui dirigent toutes les finances publiques Des erreurs justes, des erreurs La soif ne justifie rien Et on s’attend même plus à du changement On espère des politiques pour l’environnement On se fou de vos termes « responsables » Ou que tu appel ça du développement durable Moi je sais que l’hiver est bien plus court Que la biodiversité se réduit tous les jours Que la brutalité policière, Devient une chose coutumière Pour instaurer une justice, qui avantage encore les plus riches Des erreurs justes, des erreurs La soif ne justifie rien Des erreurs justes, des erreurs Les faits sont devant nos yeux On courbe l’échine, face à un regard insidieux, Face au néo libéralisme On laisse s’éteindre, le collectif Et l’écart qui grandi entre les générations Trop de vieux qui sont encore moins aptes à voter que des enfants Ya tellement de différence, On a beaucoup plus de place dans le débat Face à l’horloge qui hurle Et la marchandisation de cette horloge qui sonne le glas Des erreurs justes, des erreurs Des erreurs, juste des erreurs La fin ne justifie rien L'Hospice est un bureau de vote La soif ne justifie rien L'Hospice est un bureau de vote Je veux rêver plus que vous

Je suis le maillon faible d’un monde parfait Les préconçus et les déchets L’inaction d’institutions révolues Je suis une roue qui tourne de plus en plus vite Des pétitions, des malades chroniques Je suis le résultat d’une équation logique Pire qu’une étape inévitable Sens-tu le monde, croulé sous mes pieds? Y me reste juste ça pour me battre, pardonne moi La fin d’un système, qui ne peut plus continuer J’ai pu rien d’autre à croire, pardonne moi Je suis l’absence de valeurs morales La haine de rancunes ancestrales Je suis la demande, le pouvoir d’achat Pire que le toit qui s’effondre Sens-tu le monde, croulé sous mes pieds? Y me reste juste ça pour me battre, pardonne moi La fin d’un système, qui ne peut plus continuer J’ai pu rien d’autre à croire, pardonne moi J’ai beau rester positif, je perds lentement espoir Ce monde ne manque pas de lumière, mais de personnes qui veulent voir J’ai beau chanter toutes mes trips, on dirait que mon cerveau abdique On dirait que penser perd son sens, si ya personne pour entendre Sens-tu ce système, croulé sous mes pieds? Sens-tu ce système, croulé sous le non sens? Sens-tu ce système, détruire la beauté? Sens-tu la rage, qui commence à monter? Y me reste juste ça pour me battre, pardonne moi

Ça goûte le sang, dans le fond de ma gorge, De plus en plus, j'trouve que c'est confortable J'intime le silence, pourtant je vis, Mais je sais que je ne sert à rien. On a tous nos DVD de merde Notre petit grain de sel, sur le monde On sait lentement que le rêve prend fin Mais on refuse de se l'avouer Tu supplies Dieu devant ton hockey Laisses-moi pas tomber! Notre vie tourne autour d'un téléphone Notre ambition nous ne sert plus à rien On oublie tout dans la bouteille On a trop de bills à payer Tu prie pour une retraite éloignée Laisses-moi pas tomber! Le coeur perdu, on aime pu rien de vrai On a trop peur d'y penser On s'habitue à presque n'importe quoi C'est plus facile que se fâcher On oublie presque n'importe quoi C'est plus facile que changer Même athée, les yeux révulsés Laisses-moi pas tomber!

Dans la nature, ya rien de parfait, Pourtant ici, tout semble si bien fait J'ai mal au coeur, de ton gazon, De ton maquillage et puis de ton savon Moi mon apparte ca ressemble à un tas de merde J'pense que le bordel, c'est bon pour la cervelle Je veux détruire, Brûler vos haies, peindre votre monde en brun Je veux détruire, Saccager vos 10 pieds de terrain Je veux détruire. Je rêve d'un monde à sa juste image, pas tant de fausseté qui me rend toujours malade. J'aimerais détruire le porno. Je rêve d'un monde qui ne prend pas d'âge, qui reste jeune et puis qui est capable. D'apprécier le simple et beau. Je veux détruire, Brûler vos haies, peindre votre monde en brun Je veux détruire, Saccager vos 10 pieds de terrain Je veux détruire. Je rêve d'un monde à sa juste image Monde de merde, monde de merde Je rêve d'un monde à son juste mirage Sans justice, sans avenir Je rêve d'un monde à sa juste valeur Sans caméras, sans boîtes en métal Parce que mon monde ressemble à une balle, Je veux détruire, parce que j'ai mal

Soudain, ton rire semble un peu jaune Ton discours, plus buriné que mon ouïe Ces jours-ci, je compte mes amis Quand l’utopie se brise, on devient vieux Mes proches se foutent bien de pour qui voter Je ne suis pas les seuls à les supplier Pas besoin d’orgueil Pour se sentir un peu moins seul On ne peut pas tout vomir dans la vie Ma conscience faiblie Les murs sont meurtris D’un constat Néo-intégriste et sans vie À quoi bon ton idée de pays, si t'as même pu de planète pour mettre dessus? C'est un dépotoir humain. Tu me fais douter, d’avoir raison Tu pourrais même me faire croire que le soleil est une illusion Tellement jme sent façonné Je voterai encore, mais pas pour toi Un bulletin de vote couvert de sang vaut toujours mieux qu’un roi Ma conscience faibli Les murs sont meurtris De se battre sans cesse contre ma raison J’brûlerais ton drapeau Je cracherais sur ton art Pour te prouver qu’à la base le monde est beau J’en signerai des pétitions T’es liras en riant J’me fâcherai et j’écumerai mes obsessions J’me fou bien de ce que tu ressens Je n’ai pas demandé de naître ici, Dans un monde, où tout le monde pense avoir droit à la vie Non j'ai pas demandé à Naître ici! Ma conscience faibli Les murs sont meurtris De se battre sans cesse contre ma raison J’brûlerais ton drapeau Je cracherais sur ton art Pour te prouver qu’à la base le monde est beau Pour tous les kids qui rêve de stars Pour le recul et tous les morts Pour les cons de cette nation Ma conscience est meurtrie Je n’ai pas demandé à naître ici mais j’ai comme vous, trop demandé à la vie