1. |
||||
En un siècle, regarde ce qu'on a fait
Éliminé la moitié des espèces
En un siècle, on s'est exclu de la nature
Sous prétention de façonner le futur
Mais à quoi donc sert le progrès
S’il ne nous rend pas meilleur?
Dans la grande marche du progrès
Combien tombent, ô combien meurent?
Dans nos ateliers, nos usines
Dans nos champs et dans nos mines
On a le souffle coupé
Souffre sans s'écouter
On a le souffle coupé
La conscience voûtée
Y’aura pas de justice, y’aura pas de changement
Sans changer notre nature profonde
Y’aura pas de victoire, y’aura pas de changement
Si le climat social ne change pas
On n’admet pas notre ignorance
Dérision et insolence
Y’aura pas de développement durable
Tant que l’Autre est exploitable
Comme si t’achetais des indulgences
Tu plantes des arbres, signes une autre entente
On a le souffle coupé
Souffre sans s'écouter
On a le souffle coupé
La conscience voûtée
Yeah
Tous connectés
Yeah
Dans l’arrogance
Yeah
Déconnectés
Yeah
Dans l’insouciance
|
||||
2. |
||||
Je disais que je voulais la révolte et le bordel
Que je voulais voir les rues en feu
Mais ce que je veux vraiment c’est la paix
C’est l’hécatombe dans nos consciences
Et on devrait se réjouir
De notre place aux premières loges
Pour l’exploitation, la folie pis le déni…
Et on gruge jusqu’à la moelle avec pour seule certitude :
Que ce monde est à jamais mort
Ce monde, ce monde, ce monde
Ce monde est foutu
Ce monde est à jamais mort
Pour plus se regarder en face
Il suffira de retourner les miroirs
Sur réseau social, lutte des crasses
Violence classe
Fallait nous voir, fallait nous entendre pérorer
Au final, il ne fallait pas grand-chose
À la moindre révolte étouffée dans de le gaz :
« On se fait vieux, faudrait faire une pause. »
De toute façon, tu sais
De toute façon, tu sais
De toute façon, tu sais que ce monde est à jamais mort
De toute façon, tu sais
De toute façon, tu sais
De toute façon, tu sais que ce monde est à jamais mort
Ce monde est à jamais mort
|
||||
3. |
L'adolescence
02:52
|
|||
On s’est protégé quand l’adolescence
Était un fardeau qu’on trainait dans la souffrance
J’oublierai jamais l’amour que tu donnais à ton petit frère
Tu savais que l’école
Aussi belle soit-elle
Peut faire un enfer de la vie
D’une douce âme rebelle
Faque, pour sécher mes larmes de solitude
Tu me traînais dans des shows
Et eux me traînaient hors de la brume
Et mon agenda se remplissait de rêves
Et le tient virait au beige
Pendant que la musique me sauvait
T’étais plus livide que les murs de l’hôpital qui te cloitraient
Et y’a les films qu'on se fait
Et ceux qui jouent
La médecine qu’on choisit et celle qui nous trouve
Mais j’ai peur de ta folie et je suis mal à l’aise
Sans conviction, j’me répète…
Pourquoi tant chercher
Dans les fins fonds de nous?
Pour n’y trouver rien
Y trouver juste un trou
J’espère que dans ta noirceur
Tu ressens un peu de la joie
Que tout n’est pas si noir, sœur
Même si tu prends de l’âge, ouais
La solitude sévit-elle?
La coupable, c’est vite elle
Et t’essaies de nous éviter
Dieu, que l’amitié c’est vital
En toi, t’es barricadée
Jamais on n’a ricané
L’eau dans notre vin a coulé du fond de ton baril cassé
Ça semble impossible de bâtir un pont entre nous
Au bord de l’abîme, tu t’abîmes et quelque chose se brise entre nous
Pourquoi tant chercher
Dans les fins fonds de nous?
Pour n’y trouver rien
Y trouver juste un trou
Bâtir un pont entre nous
J’affronte l’océan, ta tête d’ouragans
J’aimerais te dire que l’amitié c’est vital
Tu t’es barricadée en toi, drapée de néant
Oh, je sais que c’est aussi égoïste, mais tes précieux conseils me manquent tellement…
Oh je le sais que c’est aussi égoïste, mais comment faire le deuil d’un être encore vivant?
|
||||
4. |
Changer le mal de place
06:26
|
|||
Ça jase fort dans ‘paroisse, mais sont pâmés devant le curé
C’est le retour de la Grande noirceur, plus apathiques qu’écœurés
Même si tout est clair, les méfaits sont faits au grand jour
Même si y’a pas d’éclair, ça gronde en bas des grandes tours
Du hacking d’élections
Au vol des fonds publics
Aux paradis fiscaux
On se croirait dans un film de Kubrick
Pendant que le prix de tout augmente
À cause du droit de faire autant de cash
Certains font des milliards
Voient les êtres humains comme des vaches
Chaque maladie est une occasion
Pour renforcer la peur de la mort
Chaque défaut est une occasion
Pour te faire rêver plus fort de d’autres corps
Chaque mode est une occasion :
Un saladier neuf par salade qu’ils te vendent
Chaque mort est une occasion :
Pour encenser le système qu’ils vantent
Moi qui ai toujours été lucide
Mon instinct me dit que c’est le bordel
J’aimerais que y’aille un grand plan
Un complot, quelque chose d’autre que des mortels
Mais j’ai le sentiment que c’est le pire
Qu’il n’y a personne aux commandes
Que Besos est chez lui, obnubilé que par son compte en banque
Qu’il pense à ses problèmes de riche, qu’il s’extrait de l’équation
C’est le mot de d’ordre de notre époque dire : « si c’est pas moi, ça sera un autre con »
Où tu vois un complot, je vois juste un manque de perspectives
Où t'as des certitudes, j'ai juste des doutes, je vois les dérives
J’pense que personne ne comprend plus rien
C’est chacun pour soi
La pédagogie et la patience sont remplacées par des lois
Sous une pensée unique
Une seule ligne de bonne conduite
Quand on ne sait pas qui qui est à la tête
Impossible de la couper
C’est l’extinction des feux
L'extinction des nuances
L’extinction des espèces
L’extinction des nuisances
L’extinction des voix
L’extinction de la conscience
Donc, logiquement, la prochaine extinction c’est quoi?
C’est pas la colère qui va faire vibrer ce cœur de glace
Je sens que tu erres, mais comment faire changer le Mal de place?
Le refus global est devenu l’assentiment général
C’est la tyrannie du clic, la dictature du titre
Le Big picture est à pleurer
C’est un chef-d’œuvre du mal
Si ce monde est un cauchemar c’est qu’on n’a pas rêvé assez fort
À la place de sauver ce monde, ils nous pondent un Métaverse
Mais ça ne changera pas que dans nos têtes c’est déjà flou, man, c’est l’averse
On est une masse désabusée
Un haillon de lien social
À quoi ça sert de lutter
Pendant que l’autre moitié acclame?
Pis ça sort des statistiques, des faits répétés et remâchés
Ça se demande des sources, les débats servent juste à être gagnés
Ça dit que ça mange moins de viande, ça se donne bonne conscience
Ça fait un peu de compost
Ça répète, ça se fâche, fait des posts
Ça clique plus vite que leur ombre, prompts à pointer du doigt
Les vœux pieux d’empathie prennent vite le bord devant l’émoi
Ça veut même pu se déplacer pour faire du commerce au détail
Pis pendant que ça s’engueule dans les salons sur les détails…
Combien de feux de forêt, de tremblements de terre?
Combien de sècheresses, de tsunamis?
Combien de conflits qu’on va taire?
L’Uruguay, le Cachemire, les famines au Honduras
Les premières victimes de nos excès : pauvre Madagascar
Combien vivent de miettes, alors que d’autres s’en battent totalement les miches?
Dans quelques années, combien de réfugiés aux portes des pays riches?
Cherches-tu en toi la colère?
Te sens-tu seul·e toi aussi?
En quête de sens, de reconnaissance?
Te sens-tu sale dans l’impuissance
Cherches-tu à tâtons de l’empathie
Lassé·e de te battre contre tes envies
De lutter contre tes contradictions
Tes millions de remises en questions?
De devoir lutter constamment contre les promos, les annonces?
De ne connaître ne serait-ce que la moitié de ce qui a dans ce que tu manges?
Frôles-tu le néant?
Sens-tu monter l’amertume?
T’écœures-tu toi-même des désirs qui rongent ton âme taciturne?
Rêves-tu encore un peu d’espoir?
Es-tu en quête de victoire dans ces jeux vidéo, la seule place où ta vie semble progresser?
Te sens-tu comme une bête apeurée?
Ressens-tu une gêne inexplicable?
Suis-tu chaque jour leurs codes débiles?
Au regard de l’autre; perméable
Mais te sens-tu loin de ces restants d’homme
Obnubilés par leurs placements?
Loin de la décrépitude, de ceux dont le cœur est fait de ciment?
As-tu oublié ce que c’est que de s’abandonner le temps d’une danse?
As-tu oublié le goût du feu qui apaisait le silence?
Sens-tu l’urgence de vivre en toi?
Cherches-tu à changer le mal de place?
Te sens-tu au point de rupture?
Est-ce que tout ça se lit dans ta face?
C’est pas la colère qui va faire vibrer ce cœur de glace
Je sens que tu erres, mais comment faire changer le Mal de place?
C’est pas la colère qui va faire vibrer ce cœur de glace
Je sens que tu erres, mais comment faire changer le Mal de place?
C’est pas la colère qui va faire vibrer ce cœur de glace
Je sens que tu erres, mais comment faire changer le Mal de place?
C’est pas la colère qui va faire vibrer ce cœur de glace
Je sens que tu erres, mais comment faire changer le Mal de place?
|
||||
5. |
||||
À des miles de l'héroïsme
Le temps est long, le temps est long
Dors-tu tout croche la nuit
Cherchant ce que t’as accompli?
Quand le grand vide s’impose
Espères-tu encore
Un miracle, un messie?
Une lueur dans l’aube?
Un sauvetage grandiose?
À des miles de l'héroïsme
À des années-lumière de la gloire
À des miles de l'héroïsme
Le temps est long
40 ans sans espoir
Pas une flamme en qui croire
Pas un signe, une logique qui apaisera le désarroi
Le réveil est brutal
Les faits sont devenus banals
Entre complexité, non-sens, le manque est déjà roi
Enfouie sous le nombre de scandales,
Le nombre de combats à mener
Ta sensibilité s'écaille
Et devient pour toi un fardeau
La révolte a pu de goût
La victoire pu de visage
L'espérance a l'odeur de l'essence
Dans cette violence quotidienne
Cette course éhontée à l'argent
Qui pousse notre esprit à se retrancher dans l'aveuglement
Et la peur de perdre l’ennui
À des miles de l'héroïsme
À des années-lumière de la gloire
À des miles de l'héroïsme
Le temps est long
Dans ce marasme infini
À des miles de l'héroïsme
À des années-lumière de la gloire
À des miles de l'héroïsme
Le temps est long
Le temps est long
|
||||
6. |
||||
Jette donc ces jeans qui fittent pu, ces crèmes sans réconfort
J’aime voir ton être à nu, quand tu fais chanter ton corps
Ensemble, les filtres s’effritent
Ta voix, sur mon âme, se balance
Et notre jeunesse s’étire en confidences
Et on l’écoute pendant des heures dans ta chambre
Frêles et bourrés de tocs
Floués par l’amour
À jamais beaux, oh oh
T’es ma paix contre leur violence
On sortira indemne des cicatrices du temps
Ton charisme éternel, un instant dissident
Accueillir les tempêtes, sans standards, sans carences
Et la bêtise se blesse en révérences
Immature ou sage dans l’innocence
Frêles et bourrés de tocs
Floués par l’amour
À jamais beaux, oh oh
T’es ma paix contre leur violence
Tu mérites juste de l’amour
L’âge t’a rendue belle
Loin des barreaux, oh oh
Ton amour me rend libre
Dans le bruissement de nos âmes
On se permettra d’être heureux
On ne se laissera pas s’éteindre
On s’émerveillera encore
Se berçant à contre-jour
S’avouant nos faiblesses
Dans le magma de l’espoir
Libérés du doute
Frêles et bourrés de tocs
Floués par l’amour
À jamais beaux, oh oh
T’es ma paix contre leur violence
Tu mérites juste de l’amour
L’âge t’a rendue belle
Loin des barreaux, oh oh
Ton amour me rend libre
Tu mérites juste de l’amour
T’es ma paix contre leur violence
|
||||
7. |
||||
Transforme en coupable tous les accusés
Donne-moi des sujets et tes sujets eux vont parler
Dis-moi l’âge des petites filles qui ont été enlevées, oh ouais
Fais-moi suivre la chasse à l’homme et puis le procès
Plugge-moi en direct sur la maladie
Des statistiques, des présomptions qui deviennent des faits
J’ai besoin du nombre de morts pour un Quotidien rempli
Vas-y donne-moi des détails
Dessine-moi du héros normal
Je veux pas d'article; juste un titre
Ce qui est important c'est que ça clique
La forme a touché le fond :
Ma fascination morbide
C’est l’enfer en trois parties :
La peur, le doute, la jalousie
Je ne ferai pas de torts si je suis anonyme
Vas-y donne-moi des détails
Dessine-moi du héros normal
Je veux pas d'article; juste un titre
Ce qui est important c'est que ça clique
Donne-moi ma dose de malheur
Cahier spécial sur OD dans l’ouest
C’est pas pour me lancer des fleurs
Pas besoin de lire, j’ai tout compris
Ton torchon éponge leurs larmes
La forme a touché le fond
Fais tout pour alimenter
Ma fascination morbide
|
||||
8. |
||||
Ensemble : on peut nourrir nos passions
Ensemble : construire nos fondations
On sera ces rêves qui partent en sueur
L’acharnement à devenir meilleur
À une page tournante de l’Histoire
On peut encore défier le sort
J’ai pu envie que tu te sentes seul·e
Je refuse la peur et l’orgueil
Ensemble : on peut nourrir nos passions
Ensemble : construire nos fondations
Ensemble : déconstruire le schéma
Ensemble : on peut se donner le choix
Une victoire à la fois
|
||||
9. |
Gérontocratie
01:54
|
|||
Y’a un cheveu blanc dans la soupe
Une odeur de démence dans ‘chambre
Une culture patriarcale
Et des mesures quasi martiales
Y’a pas l'ombre d'une vision à long terme
Embourbés dans un système
La planète est en viager
Mais on accumule les vies âgées
Et ils règnent en maître
Prennent toutes les décisions
D’un monde que bientôt ils quitteront
Ils pillent et vendent au plus offrant
Le royaume du vivant
Droite ou gauche, choisis
En gérontocratie
Accumuler des milliards
Non, ce n’est pas indécent
Des politiques de placements
Il faut changer de paradigme complètement
Y’a même pu de nouvel emballage
Désillusionnés, sans ambages
Des choix manichéens
Le flambeau lentement s’éteint
Et ils règnent en maître
Prennent toutes les décisions
D’un monde que bientôt ils quitteront
Ils pillent et vendent au plus offrant
Le royaume du vivant
« Si tu veux, tu peux »
La philanthropie
Droite ou gauche, choisis
En gérontocratie
|
||||
10. |
Diviser dans les nuances
03:18
|
|||
Tu me traites de cave
Tu dis que je suis naïf
Je sais qu'à quelque part t’as raison
J'avance à tâtons
Et je peine à distinguer
Les faits des opinions
Je me demande comment ne pas céder à la déraison
On se sent tous lâche
Et impuissant
L'incertitude brûle en dedans
Je peine juste à garder ma santé mentale
Alors, me battre, je sais pu comment
Chaque fois qu'on parle, j’ai la boule au ventre
Et tu sais comme moi que ça mine notre confiance
On est divisé dans les nuances
Comment trouver une terrain d'entente?
Entre les platistes et ceux qui croient qu'on a jamais mis le pied sur la lune
Entre l'obéissance aveugle, l'absence de débats
Entre philo, politique ou science
On te dépeint comme ennemi de la bonne conscience
La complexité de la pensée a été réduite à quelques memes, quelques tweets
Des fragments de vérités se superposent à des inepties
Y’a tellement d’avis, tellement de complaisance
On est pas dirigé dans la bienveillance
Comment ne pas sombrer dans la méfiance?
À l'ère des post vérités
On sait pu trop à quoi se rattacher
On est divisé dans les nuances
Comment trouver un terrain d'entente?
On est divisé dans les nuances
Comment trouver un terrain d'entente?
|
||||
11. |
La minute de silence
03:19
|
|||
J'ai pu foi en rien
La carte électorale embrouillée
Dans ma vie ça sonne faux
J'ai la corde sensible mal tunée
Je reste passif, mais agressif avec mes proches
Mon univers qui se vide leur rempli les poches
L'être humain c'est du chiffre, la déconnexion est si grande
Alors que tout s'effondre, ils parlent encore de croissance
Tout est à vendre
Mais qui les croit?
Y’a pu de confiance, tellement de méfiance (ce siècle)
Une seule fréquence, tellement de distance (nous aura prouvé)
À quel point on peut douter
S’ils avaient à cœur notre intérêt
Ils réformeraient le système électoral
Mais pour eux c’est une job
Si tu rêves un peu, on te brisera
De promesses en mandats
Mais qui les croit?
Y’a pu de confiance, tellement de méfiance (ce siècle)
Une seule fréquence, tellement de distance (nous aura prouvé)
À quel point on peut douter
J’observe une minute le silence
La grandeur de l’échec, la méfiance
Qui triomphe, nous divise et nous blesse
Mais qui les croit?
Y’a pu de confiance, tellement de méfiance (ce siècle)
Une seule fréquence, tellement de distance (nous aura prouvé)
À quel point on peut douter
Combien de Vaillancourt de Fitzgibbon ça va prendre
Pour qu'on brise le 4e mur de leur pièce trop grande?
Sans prison, ni conséquences, ils continuent à voler
Nous laissant des flaques d’espoir dans lesquelles patauger
Y’a pu de confiance, tellement de méfiance
Y’a pu de confiance, tellement de méfiance
Y’a pu de confiance, tellement de méfiance
Y’a pu de confiance, tellement de méfiance
|
||||
12. |
40 degrés
05:10
|
|||
Les 40 degrés
Écrasent, étouffent
Dans ces blocs qui empilent
Le manque de ressources
Rêves-tu de l’air de la mer?
Rêves-tu d’être quelqu’un d’autre?
De jeunesse, de fougue?
D’un élan de vie qui te coupe le souffle?
Y faut du cran pour se changer
Et encore plus pour tout quitter
J'ai tu du courage
Caché en moi?
Je cherche du courage
Pis j’en trouve pas
Puis, je prends racine dans l’même appart depuis environ 5 ans
C’est clair pour moi maintenant que j’ai pas la force de bloquer de ponts
De devenir docteur, de m’engueuler sur Facebook, ou même, de devenir expert en de quoi
Mais comment?
Signifier qu’on refuse tout ça?
Mais comment?
Garder espoir en ce monde, accepter tout ce qu’on ne sera jamais
Tout en restant lucide et vrai?
Y faut de la force pour rester naïf
Sous notre fine couche de paix
J'ai tu du courage
Caché en moi?
Je cherche du courage
Pis j’en trouve pas
Entends-tu l'urgence de vivre en toi?
Entends-tu l'urgence de vivre en toi?
Entends-tu l'urgence de vivre en toi?
Entends-tu l'urgence de vivre en toi?
Entends-tu l'urgence de vivre en toi?
40 degrés; sans latitude
Entends-tu l'urgence de vivre en toi?
40 degrés; l’esprit en ébullition
Entends-tu l'urgence de vivre en toi?
40 degrés; sans latitude
Entends-tu l'urgence de vivre?
40 degrés; l’esprit en ébullition
|
Streaming and Download help
Fortune Cookie Club recommends:
If you like Fortune Cookie Club, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp